SUD

SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
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samedi 23 janvier 2016

26 janvier : appel intersyndical enseignement supérieur et recherche à la grève et aux manifestations

FercSup CGT, SNTRS CGT, CGT INRA, UN CGT CROUS, SNPREES-FO, SupAutonome-FO, SUD Education, SUD Recherche EPST, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU

Mardi 26 janvier 2016: Grève et manifestations pour un service public de qualité et une nette augmentation du pouvoir d'achat

Les organisations syndicales CGT, FO et SOLIDAIRES de la Fonction publique appellent à la grève le 26 janvier pour un service public de qualité et une nette augmentation du pouvoir d'achat. Les organisations syndicales de l'enseignement supérieur et de la recherche, FercSup CGT, SNTRS CGT, CGT INRA, UN CGT CROUS, SNPREES-FO, SupAutonome-FO, SUD Education, SUD Recherche EPST, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, se joignent à cet appel.

Alors que le salaire des fonctionnaires diminue à nouveau au mois de janvier 2016, suite à l'augmentation des cotisations retraites, la Loi de Finances 2016 vient entériner, à ce stade, le gel de la valeur du point d'indice et renforcer les effets les plus néfastes du Protocole PPCR (Parcours Professionnels Carrière et Rémunérations). Si la négociation salariale est bien confirmée pour le mois de février, elle ne se présente pas dans de bonnes conditions.
S'ajoutent à cela, la poursuite à une vitesse effrénée et sans réelle négociation, de nombreuses réformes (collèges, territoriales, santé...) qui, si elles sont mises en œuvre, vont avoir de nouveaux et graves impacts négatifs sur le service public rendu aux citoyens et aggraver encore les conditions de travail des personnels.
Enfin, de nombreux secteurs de la Fonction publique, pourtant essentiels au progrès social et à la population, restent confrontés à des sous effectifs absolument insupportables.

Dans l'enseignement supérieur et la recherche, les réformes successives, la dernière étant la restructuration de l'ESR autour des politiques de site et en particulier des COMUE, remettent en cause le rôle des organismes nationaux de recherche (EPST) et se traduisent par des suppressions et/ou gels de postes, des mutualisations, des suppressions d'enseignements, d'équipes de recherche, de services et le maintien d'un haut niveau de précarité dont pâtissent les personnels et les étudiants.
Les attaques contre les statuts se multiplient. La volonté d'aller jusqu'au bout de la réforme de 2009 contre les enseignants-chercheurs et leur indépendance est patente. Le recours généralisé aux appels d'offres compétitifs (de préférence avec le privé) remet en cause la liberté de recherche.
Comme la PEDR pour les enseignants chercheurs et les chercheurs, pour les BIATSS et les IT, la réforme qui veut leur imposer le nouveau régime de primes, le RIFSEEP, organise la mise en concurrence généralisée entre les agents comme seule perspective pour l'amélioration des salaires, suscitant une opposition grandissante dans les EPST et les universités.

C'est pourquoi, les organisations syndicales soussignées appellent l'ensemble des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche à se mettre en grève le 26 janvier 2016 avec tous les agents de la fonction publique pour l'augmentation de la valeur du point d'indice, des mesures générales permettant de compenser les pertes de pouvoir d'achat, un statut et un véritable déroulement de carrière, la défense du service public, le développement de l'emploi public statutaire par des créations nettes, des moyens financiers à la hauteur des besoins de service public.

Un préavis de grève unitaire a été déposé auprès de la Ministre de la Fonction publique et des manifestations seront organisées à Paris et dans les départements. 

A ORLEANS 10h30 devant le conseil départemental 

dimanche 17 janvier 2016

Lancement des États généraux de la santé des travailleuse et travailleurs

Appel Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs

Le Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs organise à Paris, à la bourse du travail, les 16 et 17 mars 2016 les États généraux de la santé des travailleuse et travailleurs.
Ce collectif est issu de l’appel « Pour ne pas perdre sa vie à la gagner » lancé en janvier 2015 et regroupe à ce jour des organisations syndicales interprofessionnelles de la CGT, de Solidaires, des syndicats professionnels de médecins du travail, d’avocats, de magistrats, d’inspecteur-rices du travail, des associations et des individus, chercheur-se-s et professionnel-le-s de la santé au travail.
Ces journées n’auront de sens que si celles et ceux qui y participent s’en emparent. C’est pourquoi le collectif lance un appel à contribution. Nous attendons vos suggestions, ainsi que vos propositions de contribution (récit d’une lutte ou d’une expérience, exposition d’un problème…). Nous comptons sur vous pour faire circuler cette invitation à vos collègues de travail, organisations syndicales. Nous vous espérons nombreuses et nombreux à répondre à cet appel à contribution, et encore
plus nombreuses et nombreux à venir à ces deux journées d’États généraux.
Pour s’inscrire aux États généraux de la santé des travailleuses et travailleurs et pour joindre le Collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs rendez vous sur notre site : neplusperdresaviealagagner.org

Ou et quand ?

Les 16 et 17 mars 2016 à Paris
Bourse du travail – 3 rue du Château d’eau 75010 – Métro République
1ère journée de 10h à 19h
2ème journée de 09h à 16h
Les deux jours des Etats Généraux peuvent s’inscrire dans la formation syndicale, à voir avec son syndicat.

lundi 11 janvier 2016

Stop état d'urgence‎. Réunion publique : Pour nos libertés, il faut lever l'état d'urgence !

19 organisations d'Orléans appellent à une réunion publique pour la levée de l'état d'urgence : retrouvons-nous nombreuses et nombreux le jeudi 21 janvier à 20h, salle Eiffel, pour échanger, débattre, et envisager des actions pour le retour de nos libertés !

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nous exprimons notre inquiétude face à l’ampleur des atteintes aux libertés individuelles et collectives constatées depuis sa mise en place.
Manifester pour la sauvegarde de l’environnement, se mobiliser contre un plan social, ou préparer un attentat, tout se retrouve sur un même plan. Daech s’en est pris à nos libertés le 13 novembre dernier. L'essentiel du projet gouvernemental vise à court-circuiter les procédures judiciaires traditionnelles pour laisser les coudées franches à la police. Nous devons réagir.

Nous appelons à :
- la levée de l’état d’urgence
- le rétablissement, sans délai, du droit plein et entier de manifester
- l’arrêt des perquisitions et des assignations à résidence arbitraires
- l’abandon de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité

Premiers signataires : Alternative libertaire (AL), Attac, CGT éduc’action 45, Cimade, Collectif Acide, Fédération syndicale unitaire (FSU), Jeunes communistes (JC), Labomédia, Ligue des droits de l'Homme (LDH), Lutte ouvrière (LO), Mouvement pour une alternative non-violente Orléans (MAN), Mouvement de la Paix, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Orléans Loiret Palestine (OLP), Palestine 45, Parti de gauche (PG), Réseau éducation sans frontières (RESF), Union juive française pour la paix (UJFP), Union syndicale Solidaires…